Montoire : l'embarras du choix au salon du bien-être

Le Salon du bien-être s’est ouvert samedi à Montoire. Il réunit une quinzaine de professionnels du Vendômois et se poursuit ce dimanche de 10 h à 14 h.

Entre toutes ces méthodes pour prendre soin de nous, difficile de choisir… Hier samedi dans la salle des fêtes de Montoire, cette réflexion était souvent entendue dans la bouche des visiteurs du Salon du bien-être, organisé par l’association locale Be Wellness. Mais en s’intéressant de près à chacun des professionnels, les particuliers avaient tout de même de quoi saisir des différences d’approche. « D’autant que les exposants sont hyper-disponibles », soulignait Dominique, l’une des visiteuses venue de Vendôme. À être particulièrement avenante, on trouvait par exemple Isabelle Renier. Sa spécialité : la méthode Trager. « Une approche basée sur le toucher et le mouvement, pour libérer les personnes, physiquement mais aussi mentalement, de leurs tensions. » Isabelle, qui exerce à Couture et à Paris, proposait même des séances découvertes. Françoise, l’une des bénéficiaires, a apprécié. « Je sens déjà une sorte de soulagement, de bien-être… je vais rentrer me coucher ! », plaisantait-elle.
Hypnose, graphothérapie sophrologie, réflexologie…À l’autre extrémité de la salle, on pouvait échanger aussi avec Stéphanie Gonzalez. Cette orthophoniste qui exerce à Vendôme, propose aussi des séances d’hypnose. Pour, par exemple, des « nettoyages émotionnels », suite à des deuils : « Cela n’enlèvera pas le souvenir, mais apaisera les émotions ». Cette hypnothérapeute accueille aussi des personnes en burn out, ou encore qui désirent arrêter de fumer. Le tout, jamais en plus de deux séances. Comment s’est-elle intéressée à cette thérapie ? « J’avais des problèmes d’insomnie liés à un syndrome post-traumatique, et j’ai moi-même été soignée par l’hypnose ». Autre spécialiste croisée hier à la salle des fêtes de Montoire : la graphothérapeute Florence Thévenard. Cette ancienne prof d’anglais du collège de Montoire exerce à Vendôme. Elle travaille essentiellement avec des enfants dont l’écriture est douloureuse, lente ou illisible. « Mon but est que pour eux, le geste de l’écriture devienne neutre et confortable, et qu’ainsi ils puissent se concentrer notamment sur la syntaxe. » C’est suite aux problèmes traversés par son fils, qu’elle s’est intéressée à la graphothérapie : « Il avait comme on dit une écriture de cochon, même s’il pouvait passer des heures à s’appliquer. » Les visiteurs ont par ailleurs la possibilité d’échanger avec des sophrologues, des spécialistes du yoga, du shiatsu, du qi gong, des fleurs de Bach, de réflexologie ou encore de méditation. « Et tous les professionnels qui sont ici se réfèrent à une école », précisait Cyrille Thieulet, membre de l’association organisatrice. Cet ancien ingénieur qui a aussi beaucoup travaillé dans les ressources humaines, est lui-même devenu coach en entreprise ou pour les particuliers en transition. Il aide ses patients « à trouver les ressources pour faire le pas ».
Salon du bien-être (et conférences), salle des fêtes de Montoire, ce dimanche de 10 h à 14 heures. Gratuit.

Retrouver nos praticiens avec des informations détaillées sur leurs pratiques (clic)